Le bonheur existe-t-il?

 

On se pose souvent cette question, mais on a bien de la difficulté à y répondre.  Bien sûr on passe tous par des épreuves, mais sommes-nous si malheureux pour autant?  C'est à nous d'en juger.  Mais, si cette réponse s'avère dans l'affirmative, demandons-nous de quoi notre langue se nourrit, peut-être comprendrons nous pourquoi nous sommes si malheureux. 

Prenons l'exemple d'un repas santé et d'un repas non équilibré, gras, trop calorifique.  Lequel des deux repas nous rendra malade et malheureux de notre apparence et notre état de santé?  Je crois que la réponse est assez simple. 

Il en est de même pour les paroles dont notre langue se nourrit.  Elle peut se nourrir de bonne choses comme de mauvaises choses et c'est nous qui en subirons les conséquences.  Oui, le bonheur existe, mais c'est à nous de le nourrir de bonnes choses, de bonnes paroles.  Notre Créateur nous a voulu pour le bonheur et non pour le malheur.  Toujours est-il que c'est à nous de choisir entre le vrai bonheur et le bonheur artificiel qui ne dure qu'un court instant ou encore si on aime mieux continuer à sombrer dans notre désespoir. Peut importe notre choix, il n'y a que deux façons à la langue de se nourrir:  par la bénédiction ou par la malédiction.  Elle peut bien se nourrir des deux, mais s'il y a des moments de bonheur, ce ne sera que pour bien peu de temps et ce ne sera que du bonheur artificiel car Dieu a en horreur une langue qui médit sans se répentir, même si, de temps à autre, elle se nourrit de quelques bénédictions.  Rappelons-nous que Dieu disait:  "Les tièdes je les vomirai de ma bouche."

Que signifie bénir et médire?  Bénir c'est dire et souhaiter du bien, du bonheur tandis que médire c'est totalement l'inverse:  dire et souhaiter le mal.

On veut le vrai bonheur?  Que notre langue ne se nourisse que de bénédictions autant pour nous que pour les autres et dans tout ce qu'elle a à dire, même durant les épreuves, nos sauts d'humeur, dans nos corvées, autant que dans nos louanges.

Et les bonheurs artificiels?  Évidamment ils ne durent qu'un court moment et quand ils arrivent, c'est pour mieux nous diriger sur notre perte.  C'est le jeu préféré de Satans et ses démons puisque ceux qui choisissent ces supposés bonheurs ne disent du bien que de leur égocentrisme et médissent les autres avec leur langue de vipère.

Et ceux qui préfère continuer à s'appitoyer sur leur sort en continuant à ne parler que de leur malheurs ne récoltent que le fruits de leurs paroles qui mettent des barrières devant toute possibilité de bonheur dans leur vie. 

À nous de choisir, mais moi j'envoie des bénédictions à tous et à moi-même également!

Michel C.